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Most Holy Trinosophia, by Count St.Germain [1933], at sacred-texts.com


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PARALLEL FRENCH AND
ENGLISH TEXT OF THE MOST
HOLY TRINOSOPHIA

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THE MOST HOLY

TRINOSOPHIA

SECTION ONE

 

C’EST dans l’azile des criminels dans les cachots de l’Inquisition, que votre ami trace ces lignes qui doivent servir à votre instruction. En songeant aux avantages inapréciables que doit vous procurer cet écrit de l’amitié, je sens s’adoucir les horreurs d’une captivité aussi longue que peu méritée . . . j’ai du plaisir à penser qu’environné de gardes, chargé de fers, un esclave peut encore élever son ami au dessus des puissants, des monarques qui gouvernent ce lieu d’éxil.

Vous allez pénétrer mon chèr Philochate dans le sanctuaire des sciences sublimes, ma main va lever pour vous le voile impénétrable qui derobe aux yeux du vulguaire, le tabernacle, le sanctuaire ou l’éternel déposa les secrets de la nature, secrets qu’il reserve pour quelques êtres privilégiés, pour les Elus que sa toute puissance créat pour VOIR pour planer à sa suite dans l’immensité de sa Gloire, et détourner sur l’espèce humaine un des Rayons qui brillent au tour de son Throne d’or.

 

IT is in the retreat of criminals in the dungeons of the Inquisition that your friend writes these lines which are to serve for your instruction. At the thought of the inestimable advantages which this document of friendship will procure for you, the horrors of a long and little deserved captivity seem to be mitigated . . . It gives me pleasure to think that while surrounded by guards and encumbered by chains, a slave may still be able to raise his friend above the mighty, the monarchs who rule this place of exile.

My dear Philochatus, you are about to penetrate into the sanctuary of the sublime sciences; my hand is about to raise for you the impenetrable veil which hides from the eyes of common men the tabernacle, the sanctuary wherein the Eternal has lodged the secrets of nature, kept for a few that are privileged, the few Elect whom His omnipotence created that they may SEE, and seeing, may soar after Him in the vast expanse of His Glory and deflect upon mankind one of the Rays that shine round about His golden Throne.

 

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Puisse l’exemple de votre ami être pour vous une leçon salutaire et je bénirai les longues années d’épreuves que les méchans m’ont fait subir.

Deux écueuils également dangereux se présenteront sans cesse sur vos pas l’un outrageroit les droits sacrés de chaque individu c’est l’Abus du pouvoir que DIEU vous auroit confié, l’autre causeroit votre perte c’est L’Indiscrétion . . . tous deux sont nés d’une même mère, tous deux doivent l’existence à l’Orgueil, la foiblesse humaine les allaita, ils sont aveugles, leur mère les conduit, par son secours ces deux Monstres, vont porter leur soufle impur jusque dans les coeurs des ELUS du très haut malheur à celui qui abuser-oit des dons du ciel pour servir ses passions la main toute puissante qui lui soumit les Elemens, le briseroit comme un foible Roseau une éternité de tour-mens pourrait . . . à peine expier son crime les Esprits Infernaux souriroient avec dédain aux pleurs de l’être dont la voix menaçante les fit si souvent trembler au sein de leurs abimes de feu.

Ce n’est pas pour vous . . . Philochate que j’esquisse ce tableau Effrayant, l’ami de l’humanité ne deviendra jamais son persécuteur . . . mais l’Indiscretion mon fils ce besoin impérieux d’inspirer l’étonnement, l’admiration, voila le précipice que je redoute pour vous, DIEU laisse aux hommes le soin de punir le ministre imprudent qui permet à l’oeuil du Prophâne de pénétrer dans le sanctuaire mystérieux; Ô Philochate que mes malheurs soient sans cesse présens à votre esprit, & moi aussi j’ai connu le bonheur, comblé des bienfaits

If your friend’s example proves a salutary lesson for you, I shall bless the long years of tribulation which the wicked have made me suffer.

Two stumbling blocks equally dangerous will constantly present themselves to you. One of them would outrage the sacred rights of every individual. It is Misuse of the power which God will have entrusted to you; the other, which would bring ruin upon you, is Indiscretion. . . Both are born of the same mother, both owe their existence to pride. Human frailty nourishes them; they are blind; their mother leads them. With her aid these two Monsters carry their foul breath even into the hearts of the Lord’s Elect. Woe unto him who misuses the gifts of heaven in order to serve his passions. The Almighty Hand that made the elements subject to him, would break him like a fragile reed. An eternity of torments could hardly expiate his crime. The Infernal Spirits would smile with contempt at the tears of the one whose menacing voice had so often made them tremble in the bosom of their fiery depths.

It is not for you, Philochatus, that I sketch this dreadful picture. The friend of humanity will never become its persecutor . . . The precipice, my son, which I fear for you, is Indiscretion, the imperious craving to inspire astonishment and admiration. God leaves to men the task of punishing the imprudent minister who permits the eye of the profane to look into the mysterious sanctuary. Oh Philochatus, may my sorrows be ever present in your mind. I, too, have known happiness, was showered with the blessings of heaven

 

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du ciel . . . entouré d’une puissance telle que l’entendement humain ne peut la concevoir . . . commandant aux génies qui dirigent le monde, heureux du bonheur que je faisais naître, je goutais au sein d’une famille adorée la félicité que l’Eternel accorde à ses enfans chéris . . . un instant à tout détruit, j’ai parlé et tout s’est évanoui comme un nuage, ô mon fils ne suivez pas mes traces. . .qu’un vain désir de briller aux yeux du monde ne cause pas aussi votre perte . . . pensez à moi . . . c’est dans un cachot, le corps brisé par les tortures que votre ami vous écrit; Philocate réfléchissez que la main qui trace ces caracteres porte l’empreinte des fers qui l’accablent . . . Dieu m’a puni, mais quai-je fait aux hommes cruels qui me persécutent? Quel droit ont ils pour interroger le ministre de l’Eternel? ils me demandent quelles sont les preuves de ma 'mission, mes témoins sont des prodiges, mes deffensseurs mes vertus, une vie intacte, un coeur pur, que dis-je ai-je encore le droit de me plaindre, j’ai parlé le tres haut ma livré sans force et sans puissance aux fureurs de lavare fanatisme, le bras qui jadis pouvoit renverser une armée, peut à peine aujourd’hui soulever les chaines qui l’appesantisent.

Je mégare je dois rendre grace a l’éternelle Justice . . . le dieu vengeur à pardonné à son enfant repentant un esprit Aerien à franchit les murs qui me séparent du monde; resplendissant de lumiere, il s’est présenté devant moi il a fixé le terme de ma captivité . . . dans deux ans mes malheurs finiront mes bourreaux en entrant dans mon cachot le trouveront désert et bientot purifié par les 4 élémens . . . pur comme le

 

and surrounded by power such as the human mind cannot conceive. Commanding the genii that guide the world, happy in the happiness that I created, I enjoyed within the bosom of an adored family the felicity which the Eternal accords to His beloved children. One moment destroyed everything. I spoke, and it all vanished like a cloud. O my son, follow not in my steps . . . Let no vain desire to shine before men bring you, too, to disaster . . . Think of me, your friend, writing to you from this dungeon, my body broken by torture! Remember, Philochatus, that the hand which traces these characters bears the marks of the chains which weigh it down. God has punished me, but what have I done to the cruel men that persecute me? What right have they to interrogate the minister of the Eternal? They ask me what are the proofs of my mission. My witnesses are prodigies, and my virtues are my defenders—a clean life, a pure heart. But what am I saying! Have I still the right to complain? I spoke, and the Lord delivered me, deprived of strength and power, to the furies of greedy fanaticism. The arm which once could overthrow an army can today hardly lift the chains that weigh it down.

I wander. I should give thanks to eternal Justice . . . The avenging God has pardoned His repentant child. An aerial spirit has entered through the walls which separate me from the world; he has shown himself to me resplendent with light and has determined the duration of my captivity. Within two years my sufferings will end. My torturers upon entering my cell will find it empty and, soon purified

 

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génie du feu je reprendrai le rang glorieux ou la bonté Divine ma élevé mais combien ce terme est encore éloigné combien deux années parois-sent longues à celui qui les passe dans les souffrances, dans les humiliations, non contens de me faire souffrir les supplices les plus horribles mes persécuteurs ont employé pour me tourmenter des moyens plus surs plus odieux encore, ils ont appellé l’infamie sur ma tête, ils ont fait de mon nom un objet d’opprobre, les enfants des hommes reculent avec effroi quand le hazard les a fait approcher des murs de ma prison, ils craignent qu’une vapeur mortelle ne s’échappe par louverture etroite qui laisse passer comme a regret un rayon de lumière dans mon cachot. Ô Philocate . . . c’est la le coup le plus cruel dont ils pouvoient m’accabler . . .

Jignore encore si je pourrai vous faire parvenir cet ouvrage . . . Je juge des difficultés que j’eprouverai pour le faire sortir de ce lieu de tourmens, par celles qu’il a fallu vaincre pour le terminer, privé de tout secours jai moi même composé les agens qui métaient nécessaires. Le feu de ma lampe quelques pièces de monnaies et peu de subsubstances chimiques échappées aux regards scrutateurs de mes bourreaux ont produit les couleurs qui ornent ce fruit des loisirs d’un prisonnier.

Profitez des instructions de votre malheureux ami. elles sont tellement claires qu’il seroit a craindre que cet écrit tombat en dautres mains que les votres . . . souvenez vous seulement que tout doit vous servir . . . une ligne mal expliquée un caractere oublié, vous empêcheroient de lever le voile que la main du créateur à posé Sur le Sphinx.

 

by the four elements, pure as the genius of fire, I shall resume the glorious station to which Divine goodness has raised me. But how distant as yet is this time! How long two years seem to one who spends them in suffering and humiliation. Not content with making me undergo the most horrible agony, my oppressors, to torture me further have devised still surer, still more revolting means. They have brought infamy on my head, have made my name a thing of disgrace. The children of men recoil in terror when by chance they approach the walls of my prison; they fear lest some deadly vapour escape through the narrow slit that reluctantly admits a ray of light to my cell. That, O Philochatus, is the cruelest of all blows that they could bear down upon me.

I know not whether I shall be able to get this document into your hands . . . I judge the difficulty I shall have in contriving for it a way out of this place of torture by those I have had in order to write it. Deprived of all help, I myself have composed the agents I needed. The flame of my lamp, some coins, and a few chemical substances overlooked by the scrutinizing eyes of my tormentors have yielded the colours which adorn this fruit of a prisoner’s leisure.

Profit by the instructions of your unhappy friend! They are so clear that danger exists for them to fall into hands other than yours . . . Remember only that all of it is to serve you . . . an obscure line, an omitted character would prevent your lifting the veil which the hand of the Creator has placed over the Sphinx.

 

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Adieu Philocate ne me plaignez pas la clemence de l’Eternel égale sa justice. àla premiere assemblée mystérieuse vous reverez votre ami. Je vous salue en Dieu, bientôt je donnerai le baiser de paix à mon frère.

 

Adieu, Philochatus! Do not mourn me. The clemency of the Eternal equals His justice. At the first mysterious assembly you will see your friend again. I salute you in the name of God. Soon I shall give the kiss of peace to my brother.

 


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